La déculturation correspond à une perte de repères face à des modèles culturels et sociaux mouvants. Ce flou culturel se développe en raison d’une baisse des pratiques traditionnelles, de l’individualisme croissant couplé aux progrès technologiques et aux difficultés socio-économiques.
Les phénomènes de mode se développent et évoluent en fonction des modèles culturels prédominants à un moment donné. C’est pourquoi tout le monde regarde les mêmes séries ou porte un style vestimentaire particulier.
Ces influences permettent une ouverture sur le monde mais elles peuvent aussi générer une standardisation des goûts et des pratiques. L’uniformisation devient risquée lorsqu’elle implique la perte de la richesse, de la diversité, de l’identité et de l’originalité, ou lorsqu’elle provoque la disparition de certains éléments culturels locaux (langues ou dialectes qui ne sont plus utilisés, traditions qui se perdent, etc.).
Il s’agit d’une situation où deux groupes ayant des cultures différentes sont en contact direct et continu. Celui-ci provoque des changements culturels dans l’un des deux groupes ou dans les deux. Ainsi, les individus intègrent dans leur propre culture des éléments provenant de l’autre communauté. Exemple : la cuisine italienne qui s’est exportée partout dans le monde.
Le mélange des deux cultures peut aussi amener la création d’un troisième modèle culturel. Ces changements peuvent être vécus comme un enrichissement marqué par le partage de traditions, mais aussi comme une perte d’identité, une coupure vis-à-vis du passé et, parfois même être ressentis comme un déracinement.