Organisation des études
Les études supérieures se structurent en trois cycles : bachelier, master et doctorat. Les années d’études sont exprimées en blocs de 60 crédits. Un crédit correspond à +/- 30 heures de travail (présence aux cours, participation aux travaux pratiques, temps d’études, etc.).
La rentrée académique a généralement lieu mi-septembre. Plusieurs autres dates sont importantes à connaître comme la date limite des demandes d’inscription, celle liée à la réorientation, le paiement du solde des droits d’inscription, etc. Ces dates sont mises à jour régulièrement sur le site Formations du SIEP.
- Le bachelier professionnalisant qui est organisé en 180 ou 240 crédits. Comme son nom l’indique, il prépare à une profession et permet de travailler directement après l’obtention du diplôme ;
- Il peut être complété par un bachelier de spécialisation en 60 crédits ;
- Le bachelier de transition compte quant à lui 180 crédits. Plus théorique et moins ancré dans la pratique que le bachelier professionnalisant, il ne permet pas de travailler directement mais prépare au master.
Un master est constitué de 60 ou 120 crédits. Il existe néanmoins des exceptions pour les masters de médecine générale ou médecine vétérinaire qui comptent 180 crédits et pour les masters de spécialisation qui peuvent aller jusqu’à 360 crédits. Un master de 120 crédits peut avoir une finalité, un ensemble de 30 crédits en lien avec des compétences spécifiques.
Il existe trois types de finalités :
- La finalité didactique qui est axée sur la pédagogie et permet d’avoir un titre requis pour travailler dans l’enseignement secondaire ;
- La finalité approfondie qui prépare à travailler dans la recherche scientifique ou artistique ;
- La finalité spécialisée qui vise des compétences professionnelles ou artistiques particulières.
Le doctorat comprend au moins 180 crédits. Il permet d’obtenir le titre de docteur après la soutenance d’une thèse. Ce troisième cycle, non obligatoire, permet de travailler dans la recherche ou dans l’enseignement universitaire.
L’enseignement supérieur s’organise de deux manières différentes :
- En type court : bachelier professionnalisant de 180 crédits (240 pour devenir infirmier·ère responsable de soins généraux ou sage-femme) auquel peut s’ajouter un bachelier de spécialisation d’au moins 60 crédits ;
- En type long : bachelier de transition de 180 crédits suivi d’un master 60 ou 120 crédits (voire 180 en médecine et médecine vétérinaire).
Types d’établissements
Dans l’enseignement supérieur, il existe plusieurs types d’établissements, chacun avec ses propres spécificités.
Ces établissements relèvent de l’ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur) :
- Les hautes écoles organisent des études de type court et de type long. Elles associent théorie et pratique en proposant de nombreux stages en milieu professionnel. La formation y est concrète et spécifique ;
- Les universités dispensent uniquement du type long et prodiguent une formation générale, théorique et approfondie. Des stages sont aussi possibles mais uniquement en fin de 2ème cycle. Les étudiants sont préparés à une profession mais aussi à la recherche scientifique ;
- Les écoles supérieures des arts (ESA) forment aux métiers des arts et du spectacle (musique, théâtre, arts de la parole, arts plastiques, visuels et de l’espace, arts du spectacle et des techniques de diffusion et de communication). Les études peuvent être de type court ou de type long.
Ils ne sont pas organisés, reconnus, ni subsidiés par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les programmes, conditions d’admission et prix d’inscription sont donc définis par l’établissement.
Les diplômes délivrés n’ont pas de reconnaissance officielle, ce qui empêche, par exemple, de postuler à des emplois liés aux services publics.
L’Ecole Royale Militaire (ERM) est constituée de deux facultés :
- La faculté Polytechnique qui permet d’obtenir un master en sciences de l’ingénieur ;
- La faculté de Sciences Sociales et Militaires qui forme de futurs commandants.
En plus de la partie académique, les étudiants y suivent une formation militaire ainsi qu’une formation physique et sportive.
Conditions d’accès
L’accès aux études supérieures en Belgique est conditionné.
La condition principale pour accéder aux études supérieures de premier cycle est d’être en possession du Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur (CESS) ou d’un titre équivalent.
L’accès au deuxième cycle est permis lorsque l’on est en possession d’un titre de premier cycle voire de deuxième cycle dans une autre finalité.
En plus de ces conditions générales d’admission, diverses conditions supplémentaires existent ainsi que des dérogations, notamment pour les personnes qui possèdent un diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger.
L’accès au bachelier en sciences de l’ingénieur exige la réussite d’un examen spécial d’admission interuniversitaire. Il est organisé directement par les universités.
En ce qui concerne les études de médecine et de sciences dentaires, la réussite du concours d’entrée est obligatoire.
Avant d’entrer dans une école supérieure des arts, il est obligatoire de réussir une épreuve d’admission organisée par l’établissement et portant sur les aptitudes artistiques.
A ce sujet, des informations détaillées et actualisées peuvent être consultées sur les sites Formations du SIEP et mesetudes.be.
Depuis 2006, un décret limite l’accès à certaines études pour les personnes ne résidant pas en Belgique et s’inscrivant pour la première fois dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. On les appelle les études contingentées.
Concrètement, dans ces cursus, le nombre d’étudiants non-résidents sera limité et un tirage au sort sera organisé si les établissements reçoivent plus de dossiers d’inscription que de places libres.
Différentes filières sont concernées, tant en haute école qu’à l’université, et principalement dans les domaines médicaux et paramédicaux.
Il est possible d’accéder aux études supérieures sans avoir le CESS grâce à différents dispositifs.
En effet, les universités organisent un examen d’admission à l’enseignement supérieur de 1er cycle.
À noter que pour certaines études, un examen spécifique est organisé. C’est notamment le cas pour les bacheliers d’assistant·e social·e et de conseiller·ère social·e et pour les bacheliers d’infirmier·ère responsable en soins généraux et de sage-femme.
Finançabilité
Le minerval versé par chaque étudiant ne permet pas de couvrir l’entièreté des coûts d’une année d’études. Une grande partie de ce montant est pris en charge par les subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une somme d’argent est versée à l’établissement uniquement si l’étudiant est considéré comme finançable. Lorsqu’un étudiant devient non-finançable, l’établissement peut refuser son inscription.
Ce calcul de finançabilité est assez complexe et dépend de nombreuses conditions comme la nationalité ou le parcours académique. En effet, il y a des règles de réussite qui déterminent si un étudiant reste finançable. Il faut réussir un certain nombre de crédits la première année, réussir les 60 crédits de bloc 1 en un nombre limité d’année scolaire, etc.
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