Annaëlle 22/02 : Ok
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L’éthique et la morale relèvent des valeurs et des règles de conduite adoptées et partagées. Ces principes sont des normes que se donnent les groupes pour réguler leurs relations sociales et leurs échanges. Ils varient très fortement en fonction des conditions de vie, des besoins et de l’évolution des conceptions dans une société.
La morale relève des valeurs et principes permettant de différencier le bien du mal, le juste de l’injuste, l’acceptable de l’inacceptable, et auxquels il faudrait se conformer. Elle peut être individuelle (par les règles que l’individu se serait fixées et qu’il respecte ou non) ou collective (par les lois et les règles sociales non écrites).
L’éthique est une réflexion autour du bien agir et des jugements moraux.
La philosophie est une forme de questionnement et de réflexion sur l’être humain, ses valeurs, son rapport au monde, etc. Il s’agit d’une interprétation globale de l’univers et de l’existence humaine.
La philosophie peut traiter de toutes les questions. Elle n’est donc pas liée à une discipline particulière mais peut s’actualiser à travers différents domaines : philosophie des sciences, de l’esprit, du langage, etc.
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La religion comprend les différents courants de pensée proposant une vision du lien entre l’humain et le sacré ou le divin, ainsi que les différentes pratiques et expressions liées à ces convictions. Les pratiques et rituels religieux sont très variés : prières, messes, chants, etc.
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La superstition peut être définie comme le fait de croire à divers présages tirés d’évènements relevant principalement du hasard. Les superstitions visent souvent à apaiser des craintes ou à répondre à des espérances.
Il existe de multiples objets et de nombreuses actions qui présagent du positif et portent chance (le trèfle à 4 feuilles, le fer à cheval, la coccinelle, toucher du bois, etc.) ou de la malchance ou du malheur (le chat noir, passer sous une échelle, le nombre 13, briser un miroir, etc.). Certaines superstitions sont directement liées à des coutumes religieuses ou à des domaines parallèles tels que la divination, l’astrologie, le paranormal ou encore la magie.
Les objets de présages sont liés à une culture et une société. Par exemple, chez nous, le chiffre 13 porte malheur, alors que dans plusieurs pays asiatiques, c’est le chiffre 4 qui est synonyme de malchance. Au-delà des signes communément reconnus, certaines personnes définissent leurs propres signes et présages, voire leurs propres pratiques à effectuer pour contrer ou favoriser les évènements, selon ce qu’ils ont pu observer lors d’expériences passées.
Par exemple, certains sportifs adoptent toujours les mêmes gestes dans des situations précises (monter sur le terrain en y posant le pied gauche en premier, enfiler ses chaussettes dans le même ordre ou encore placer ses bouteilles d’eau d’une façon précise).
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