Grossesse

| Tests de grossesse

Test de grossesse urinaire, sanguin…

| Suivi de grossesse

Consultations régulières avec un professionnel …

| Préparation à la naissance

Aider la future mère et son partenaire à se préparer physiquement…

| Place du partenaire

Communication et soutien émotionnel, participation aux décisions…

| Congés

Congé de maternité, de naissance…

| Déni de grossesse

Déni partiel, déni complet…

| Interruption de grossesse en Belgique

Deux facteurs : la répétition, le déséquilibre…


Tests de grossesse

Fatigue, tension dans les seins, retard de règles ou encore nausées sont les signes d’une éventuelle grossesse. La seule façon d’en avoir la certitude est de réaliser un test de grossesse.

Test de grossesse urinaire

Les tests de grossesse urinaires sont des outils couramment utilisés pour détecter la présence de l’hormone chorionique gonadotrophique (hCG) dans l’urine, qui indique une grossesse.

Ces tests sont largement disponibles en vente libre dans les pharmacies et peuvent également être administrés par des professionnels de la santé.

Comment fonctionne un test de grossesse urinaire ?

  • Collecte de l’échantillon d’urine : la première urine du matin est souvent recommandée car elle est plus concentrée. Cependant, la plupart des tests peuvent être effectués à tout moment de la journée ;
  • Utilisation du test : le test de grossesse urinaire se présente sous la forme d’une bandelette réactive ou d’un dispositif de test avec une pointe absorbante. Cette pointe réactive doit être en contact avec l’urine ;
  • Résultats : après quelques minutes, le test indique s’il est positif (grossesse détectée) ou négatif (pas de grossesse détectée).
Test de grossesse sanguin

Le test de grossesse sanguin est un examen médical réalisé par un professionnel de la santé pour détecter la présence de l’hormone hCG dans le sang. Cette hormone est produite par le placenta pendant la grossesse et est présente en quantités détectables dans le sang plus tôt que dans l’urine, ce qui permet une détection précoce de la grossesse.

Comment se déroule un test de grossesse sanguin ?

  • Prélèvement sanguin : un professionnel de la santé prélève un échantillon de sang de la veine, généralement au niveau du bras ;
  • Analyse en laboratoire : l’échantillon de sang est ensuite envoyé en laboratoire pour être analysé. Dans le laboratoire, le taux d’hCG dans le sang est mesuré ;
  • Résultats : les résultats du test de grossesse sanguin sont généralement disponibles dans un délai de quelques heures à quelques jours, en fonction du laboratoire. Les résultats peuvent indiquer si la concentration d’hCG dans le sang est compatible avec une grossesse.
Main de jeune femme tenant un test de grossesse.

Suivi de grossesse

Le suivi de la grossesse implique des consultations régulières avec un professionnel de la santé, généralement un obstétricien ou un sage-femme. Ces consultations débutent dès que la grossesse est confirmée.

Par la suite, des échographies sont effectuées pour surveiller le développement du fœtus, confirmer la datation de la grossesse et identifier d’éventuels problèmes. Des analyses de sang et d’urine sont réalisées pour surveiller la santé de la mère et du fœtus, détecter d’éventuels problèmes médicaux et vérifier les niveaux d’hormones.

Les professionnels de la santé fournissent des conseils nutritionnels pour s’assurer que la mère reçoive les nutriments nécessaires et maintienne une alimentation équilibrée. La prise de poids est surveillée pour s’assurer qu’elle est dans des limites saines. Des examens médicaux réguliers permettent de surveiller la pression artérielle, détecter d’éventuelles complications et assurer une grossesse en bonne santé.

Certains professionnels proposent des classes prénatales pour aider les futurs parents à se préparer à l’accouchement et à la parentalité.

Femme enceinte en consultation chez un médecin gynécologue à l'hôpital.

Préparation à la naissance

La préparation à la naissance vise à aider la future mère et son partenaire à se préparer physiquement et émotionnellement à l’accouchement et à la parentalité. Ces programmes offrent des informations, des conseils pratiques, des techniques de relaxation et des exercices pour soutenir la femme enceinte tout au long de la grossesse, de l’accouchement et de la période postnatale.

Les cours de préparation à la naissance permettent aux futurs parents d’être informés sur le processus d’accouchement en comprenant les différentes étapes du travail et de l’accouchement, les signes précurseurs, les interventions médicales possibles, etc. Les exercices de respiration et de relaxation montrent les techniques permettant de gérer la douleur pendant le travail. Les positions pour l’accouchement explorent les postures qui peuvent faciliter le travail et l’accouchement. Les types d’accouchement possibles, tel que l’accouchement physiologique, peuvent également être abordés lors de cette préparation.

Des conseils sur une alimentation équilibrée et saine pendant la grossesse ainsi que des informations sur les soins du périnée et la prévention des déchirures sont donnés.

Au-delà de l’aspect physique, une préparation psychologique est prévue. Des techniques pour gérer le stress et l’anxiété liés à la grossesse et l’accouchement sont fournies. L’expression des besoins et des préférences des futurs parents avec les professionnels de la santé est encouragée.

La période postnatale est également abordée : l’allaitement, les soins du nouveau-né ou encore le sommeil.

Femmes enceintes faisant du yoga dans une salle de sport.

Place du partenaire

La place du papa ou du partenaire pendant la grossesse est très importante et peut contribuer de manière significative au bien-être de la mère et du futur bébé.

Sa contribution peut être de différentes natures :

  • Participation active à chaque étape de la grossesse, des premières consultations prénatales à l’accouchement et à la période postnatale. Assister aux rendez-vous médicaux, aux échographies et aux cours de préparation à la naissance peut renforcer le lien entre le partenaire et le bébé à naître ;
  • Communication et soutien émotionnel : la grossesse peut être une période émotionnellement intense. Le partenaire joue un rôle clé en fournissant un soutien émotionnel, en écoutant les préoccupations et les joies de la future mère et en partageant les émotions liées à l’arrivée d’un nouveau membre de la famille ;
  • Participation aux décisions : les décisions liées à la grossesse, à l’accouchement et à la parentalité sont souvent prises en couple. Le partenaire peut participer activement à la prise de décisions, que ce soit en matière de choix médicaux, de plan d’accouchement ou de préparation à la parentalité ;
  • Éducation commune : lire des livres sur la grossesse et la parentalité et partager des informations sur le développement du bébé peuvent renforcer la compréhension commune du processus de grossesse ;
  • Implication dans les soins prénataux : le partenaire peut contribuer aux soins prénataux en aidant à créer un environnement sain, en encourageant une alimentation équilibrée, en accompagnant la future mère pendant les promenades et en s’impliquant dans la gestion du stress ;
  • Préparation à l’accouchement : participer à des cours de préparation à l’accouchement peut aider le partenaire à se sentir plus préparé et à mieux comprendre le processus d’accouchement. Cela peut également renforcer la confiance en tant que membre actif de l’équipe d’accouchement ;
  • Planification de l’arrivée du bébé : le partenaire peut être impliqué dans la planification de la période qui suit la naissance, notamment en discutant des arrangements pratiques, des congés parentaux, en aménageant l’habitation et en anticipant les changements dans la vie quotidienne.

La grossesse est une période de transition importante et la participation active du partenaire peut renforcer la connexion familiale et contribuer à un environnement de soutien et de compréhension mutuelle.

Chaque expérience de grossesse est unique, et la communication ouverte entre les partenaires est essentielle pour créer une expérience positive pour tous.

Future maman qui montre à son compagnon un body pour enfant.

Congés

Congé de maternité

Le congé de maternité est un droit légal accordé aux femmes enceintes afin de leur permettre de se reposer avant et après l’accouchement.

En Belgique, le congé maternité dure généralement 15 semaines. Il commence au plus tôt 6 semaines avant la date prévue de l’accouchement et se termine au plus tard 9 semaines après l’accouchement. Pendant celui-ci, la femme enceinte bénéficie d’une protection de l’emploi. Cela signifie que l’employeur ne peut pas licencier la travailleuse enceinte pendant cette période. La travailleuse a droit à des indemnités de maternité. Ces indemnités sont calculées en fonction de son salaire et sont généralement versées par la mutualité.

La femme enceinte a le droit de prendre un congé prénatal à partir de six semaines avant la date prévue de l’accouchement. Cependant, elle peut choisir de travailler pendant cette période si elle le souhaite.

Après l’accouchement, le congé postnatal s’étend sur un minimum de 9 semaines. Pendant cette période, la mère peut bénéficier d’indemnités de maternité.

A la reprise du travail, les mères qui allaitent peuvent demander des pauses d’allaitement. La loi accorde à la travailleuse le droit de suspendre ses prestations de travail durant une période limitée au cours de la journée de travail afin d’allaiter son enfant au lait maternel ou de tirer son lait.

Dans certains métiers à risques (milieu médical, utilisation de produits dangereux, port de charges lourdes, etc.), la femme enceinte est écartée de son milieu professionnel pour assurer la santé de la travailleuse et de l’enfant à naître.

Plus d’infos :

Congé de naissance

Il était auparavant appelé « congé de paternité » et permet à tout travailleur de s’absenter pendant une durée de 20 jours dans la période de quatre mois qui suit le jour de l’accouchement.

Le congé de naissance peut être pris par le père ou la coparente de l’enfant.

Pendant cette période, le travailleur bénéficie d’une protection contre le licenciement.

Plus d’infos :

Gros plan sur la main d'un bébé qui tient le doigt de sa maman.

Déni de grossesse

Le déni de grossesse est un phénomène psychologique pendant lequel une femme enceinte ne reconnaît pas consciemment ou n’accepte pas la réalité de sa grossesse.

Il peut se manifester de différentes manières et les femmes qui le vivent peuvent ne pas présenter les symptômes physiques typiques de la grossesse, tels que la prise de poids, l’augmentation de la taille de l’abdomen ou les mouvements du fœtus. Certaines peuvent même continuer à avoir des saignements menstruels réguliers.

Dans le déni de grossesse, il y a une négation consciente de la réalité de la grossesse. La femme peut refuser de considérer qu’elle est enceinte, même si des signes objectifs suggèrent le contraire.

Dans certains cas, la grossesse peut être découverte tardivement, parfois même au moment de l’accouchement. Le déni de grossesse peut également entraîner des répercussions sur l’entourage de la femme, y compris le partenaire, la famille et les amis, qui peuvent être surpris et déconcertés par la situation.

Il existe donc deux types de déni :

  • Le déni partiel : le plus fréquent, il consiste à découvrir la grossesse tardivement mais avant terme ;
  • Le déni complet : dans ce cas, la découverte de la grossesse à lieu au moment de l’accouchement.

Le déni de grossesse peut être associé à des facteurs psychologiques tels que le stress, l’anxiété, des antécédents de troubles mentaux, des traumatismes ou des problèmes relationnels.

Il peut entraîner des conséquences médicales, notamment un accouchement non préparé, des risques pour la santé du bébé et des défis pour la femme enceinte en termes de prise en charge médicale et de préparation à l’arrivée du bébé.

La prise en charge du déni de grossesse peut nécessiter un soutien psychologique pour aider la femme à accepter et à gérer la réalité de sa grossesse. Les professionnels de la santé mentale peuvent jouer un rôle crucial dans ce processus.

Femme enceinte pleurant et couvrant son visage avec les mains.

Interruption de grossesse en Belgique

En Belgique, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est légalement autorisée dans certaines conditions.

L’avortement est autorisé jusqu’à 12 semaines de grossesse incluse. Au-delà de ce délai, l’IVG peut être pratiquée, mais sous certaines conditions strictes et avec l’approbation d’une commission médicale.

La femme enceintre doit consulter un médecin ou un professionnel de la santé qui va l’informer sur les différentes options disponibles et les conséquences de l’IVG, de façon qu’elle puisse prendre une décision éclairée. Elle bénéficie également d’un délai de réflexion.

Le consentement est requis pour tout avortement et doit être clairement exprimé. Pour les mineures, le consentement des parents ou d’une personne en charge peut être nécessaire, mais pas obligatoire.

La confidentialité et le respect de la vie privée des femmes qui choisissent l’IVG sont assurées. Les informations médicales et les détails personnels sont traités de manière confidentielle.

Méthodes d’IVG

L’intervention peut être de deux types, le choix de la méthode dépendant avant tout du stade de la grossesse :

  • La méthode chirurgicale aussi appelée « méthode par aspiration » sera effectuée sous anesthésie générale (en hôpital) ou sous anesthésie locale (en centre de planning ou en hôpital). Un rendez-vous de contrôle est ensuite prévu. Le délai est de 12 semaines de grossesse ;
  • La méthode médicamenteuse ne nécessite pas d’anesthésie ni d’acte chirurgical. L’IVG médicamenteuse consiste à prendre deux médicaments, sous surveillance médicale. Elle n’est possible que jusqu’à 5 semaines de grossesse.
Lieux qui pratiquent l’avortement

L’interruption volontaire de grossesse s’effectue dans un centre hospitalier ou dans un centre de planning familial pratiquant des avortements.

Coût d’une IVG

Les interruptions volontaires de grossesse sont remboursées depuis le 1er janvier 2003 par l’INAMI. Le coût est d’environ 3€ pour la femme en ordre de mutuelle.

L’intervention est même gratuite lorsque l’on a le statut BIM.

Pour les personnes qui ne bénéficient pas d’une mutuelle, le coût total de l’intervention s’élève à un montant d’environ 200€.

Répertoire des institutions
  • GACEHPA est un groupe d’action laïque des centres extrahospitaliers qui pratiquent l’avortement ;
  • FLCPF est la Fédération laïque des centres de planning familial ;
  • Sofélia est la Fédération des Centres de Planning familial.
Gros plan sur une pilule tenue dans la main.