S’inscrire comme demandeur·se d’emploi
Cette inscription permet de bénéficier d’un accompagnement dans la recherche d’emploi et de maintenir ses droits sociaux.
Elle peut se faire par mail, sur Internet ou dans un service régional de l’emploi :
Plus d’infos :
Stage d’insertion professionnelle
Le stage d’insertion professionnelle commence dès que l’inscription est effective. D’une durée d’un an, il permet d’ouvrir les droits aux allocations d’insertion c’est-à-dire aux allocations de chômage sur base des études, à la fin de cette période. Pendant ce temps, le demandeur d’emploi est invité à rechercher un travail et à signaler tout changement de situation (contrat en cours, suivi d’une formation, etc.) au bureau régional de l’emploi.
Plus d’infos :
Cette allocation est accessible après les études. Pour y avoir droit, plusieurs critères doivent être respectés :
- Ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans à la fin du stage d’insertion professionnelle ;
- Avoir terminé des études (ou être en possession d’un diplôme pour les moins de 21 ans) ;
- Avoir obtenu deux évaluations positives des démarches de recherche d’emploi, par les conseillers du bureau régional de l’emploi.
Les allocations d’insertion sont versées au demandeur d’emploi par un organisme de paiement agréé : un syndicat (FGTB, CSC, CGSLB) ou la CAPAC.
Pour cela, il faut compléter une carte de contrôle (C3A) qui est à remettre à l’organisme de paiement en fin de mois. Cette carte comprend autant de cases qu’il y a de jours dans le mois. Il convient d’indiquer des « M » pour les jours de maladie, des « V » pour les jours de vacances, de noircir les cases qui correspondent aux jours de travail prestés. Les cases vides permettront de calculer le montant des allocations équivalent aux jours de non-activité sur le mois. Une version électronique de cette carte existe depuis 2014.
L’allocation de chômage est octroyée après une occupation en tant que salarié, suite à une fin de contrat de travail.
Le montant des allocations est calculé sur base de différents critères :
- La situation familiale dépend du statut (isolé, cohabitant, cohabitant à charge de famille) ;
- L’âge ;
- Le passé professionnel prend en compte le nombre de jours ou d’heures de travail, qui sont ensuite convertis en année ;
- Le dernier salaire perçu : l’ONEM (Office National de l’Emploi) prend en compte la rémunération obtenue au cours des 4 dernières semaines, chez le dernier employeur.
Les montants des allocations de chômage sont indexés régulièrement et évoluent donc d’année en année. Ces montant sont indexés chaque année mais les allocations de chômage sont dégressives avec le temps, ce qui signifie qu’elles diminuent.
Trois périodes d’indemnisation
Premier palier d’indemnisation de 12 mois :
- Durant les trois premiers mois de chômage = 65% du dernier salaire perçu ;
- Du 4e au 6e mois de chômage = 60% du dernier salaire perçu ;
- Du 7e au 12e mois de chômage = 60% du dernier salaire perçu.
Deuxième palier d’indemnisation de maximum 36 mois, calculée sur base de la situation familiale :
- Isolé : 55% du dernier salaire perçu ;
- Cohabitant : 40% du dernier salaire perçu ;
- Cohabitant à charge de famille : 60% du dernier salaire perçu.
- La durée est calculée comme suit : 2 mois prolongé de 2 mois par année de passé professionnel (ex : si la personne a travaillé deux années au total, ce deuxième palier équivaudra à 2 mois + 2×2 mois = 6 mois).
Troisième palier d’indemnisation après 48 mois maximum :
- Le demandeur d’emploi perçoit une allocation forfaitaire, dépendant de sa situation familiale.
A chaque fois qu’un contrat de travail prend fin, deux possibilités pour le travailleur :
- Si la période de travail n’a pas été assez longue, il percevra des allocations de chômage en fonction du palier auquel il s’était arrêté la dernière fois, avant de retravailler ;
- Si la période de travail est suffisamment importante, il recommencera au premier palier une fois le contrat de travail terminé.
Plus d’infos :
Il s’agit d’allocations versées aux parents dès la naissance d’un enfant afin de les aider à subvenir à ses besoins. Depuis janvier 2019, chaque région en Belgique utilise un système d’allocations familiales qui lui est propre et définit donc les règles et les montants.
En Wallonie, pour les personnes nées à partir du 01 janvier 2001, les allocations familiales sont versées de façon inconditionnelle jusqu’à 21 ans, sans avoir à prouver une inscription scolaire.
Pour les personnes nées avant 2001, les allocations familiales sont versées de façon inconditionnelle jusque 18 ans.
Les personnes qui ont effectué des études au-delà de ces âges peuvent continuer à recevoir des allocations familiales pendant la durée du stage d’insertion professionnelle.
Pour en bénéficier, aucune démarche personnelle ne devra être effectuée. En effet, les informations concernant les parcours scolaires/académiques sont directement transmises par le service régional de l’emploi, via la Banque carrefour de la sécurité sociale d’allocations familiales.
Recherche d’emploi
Pour trouver un emploi, les possibilités de recherches sont multiples :
- Les services régionaux de l’emploi (Forem, Actiris, etc.) recensent les offres d’emplois disponibles aux valves de leurs bureaux mais aussi sur leurs sites internet. Les offres sont classées par régions, secteur professionnel ou encore mots-clés ;
- D’autres sites internet permettent d’accéder à un grand nombre d’offres d’emploi. Ils sont soit généralistes (Indeed, Option Carrière, Stepstone, Jobat, etc.) soit en lien avec un secteur professionnel précis (Guide social, Culture.be, Alterjob, etc.) ;
- Les agences intérim jouent le rôle d’intermédiaire entre un employeur recherchant un profil précis et les candidats disponibles sur le marché. Il est nécessaire de s’inscrire auprès des agences intérim pour ensuite espérer être contacté, dans le cas où le profil matche avec la demande d’une entreprise ;
- Les médias spécialisés dans le domaine du recrutement comme le journal Le Soir et son supplément Références, mais encore des journaux généralistes ;
- Les sites internet des organisations publiques comme le Selor, le Service Public de Wallonie, l’Union des Villes et Communes de Wallonie, etc. ;
- Les site internet des fédérations professionnelles comme Food at Work (secteur alimentaire), Notaire.be, etc. ;
- Les sites internet des entreprises, où il est possible de consulter les emplois vacants ;
- Les réseaux sociaux permettent d’entrer en contact avec des entreprises mais il existe aussi des groupes qui regroupent des offres d’emploi par région, secteur, etc. ;
- Linkedin est un réseau social professionnel. Il permet de se créer un profil professionnel, de le mettre à jour avec les nouvelles compétences acquises, de détailler son expérience professionnelle mais aussi d’entrer en contact avec des entreprises qui recrutent.
En étant plus proactif, il est aussi possible de déposer une candidature spontanée auprès d’entreprises, c’est-à-dire sans avoir vu une offre d’emploi liée à la fonction recherchée. Ce type de candidature permet à l’employeur de créer une base de données de potentiels candidats à recontacter dans le cadre d’une ouverture de poste dans son entreprise.
Le CV est un résumé du parcours scolaire et professionnel du candidat, de ses différentes compétences, de ses qualités, de ses hobbys, etc. Il existe 3 types de CV différents :
- Chronologique : les éléments du parcours sont classés du plus récent au plus ancien ;
- Fonctionnel ou thématique : met en évidence les compétences acquises, qui pourront intéresser un employeur ;
- Mixte : mélange des deux premiers modèles, il se base sur les compétences présentées dans l’ordre chronologique.
Des modèles de CV attractifs sont disponibles gratuitement sur Internet, comme par exemple sur Canva, Modèle-cv, Cvmaker ou le CV Europass, mais il en existe bien d’autres.
La lettre de motivation est beaucoup plus développée. Elle doit expliquer et contextualiser les informations présentes sur le CV et, surtout, montrer l’intérêt du candidat pour le poste à pourvoir.
Une structure bien précise est souvent recommandée :
- Introduction : coordonnées complètes du candidat, coordonnées de l’employeur, date, objet de la demande ;
- Corps de texte : description des motivations, des intérêts, des compétences et des connaissances indispensables pour le poste convoité. Description des expériences professionnelles ;
- Conclusion : lien entre les compétences du candidat et le poste à pourvoir, mise en évidence des connaissances au sujet du poste, de la société, etc. ;
- Dernière partie : formules de politesse et signature.
La lettre de motivation doit être particulièrement soignée et l’orthographe doit être irréprochable.
Le CV, comme la lettre de motivation, doivent être personnalisés en fonction des postes convoités et des entreprises ciblées. Il ne s’agit pas de réutiliser les mêmes documents pour toutes les offres d’emploi.
Quelques conseils pour une bonne lettre de motivation sur le site de Stepstone.
Dans certains domaines, comme dans le secteur artistique par exemple, il peut aussi être intéressant de fournir à l’employeur un portfolio ou un book papier ou numérique. Ces dossiers mettent en lumière le travail de l’artiste, son style, son parcours, ce qu’il peut apporter dans le job qu’il convoite.
De plus, il est souvent nécessaire de prouver ses compétences professionnelles en fournissant une copie des diplômes et certificats obtenus.
L’entretien avec l’employeur est l’occasion de le convaincre que l’on est la personne qu’il recherche pour le poste à pourvoir. Il est donc important de le préparer.
La préparation AVANT l’entretien d’embauche :
- S’informer sur le déroulement de l’entretien : type d’entretien (oral et/ou écrit, présentiel ou en visio), la durée, le lieu, etc. ;
- Se préparer aux éventuels tests de sélection : rechercher des informations sur le type de test organisé (test de connaissance, d’aptitude, d’intelligence, de personnalité, de logique, etc.) ;
- Anticiper le contenu de l’entretien en imaginant le type de questions que posera l’employeur ;
- Maîtriser l’offre pour laquelle on postule : bien connaître l’entreprise ainsi que les détails de l’offre d’emploi ;
- Préparer d’éventuelles questions à poser à l’employeur ;
- S’exercer à parler de soi en exposant son parcours scolaire et/ou professionnel, mettre en évidence les compétences acquises dans le domaine tout en restant humble et en reconnaissant ses limites. Il ne s’agit pas de paraitre parfait, mais plutôt de connaitre sa personnalité, avec ses qualités et les éléments que l’on pourrait améliorer.
Quelques conseils à adopter DURANT l’entretien d’embauche :
- Arriver à l’heure au rendez-vous, voire même un peu à l’avance ;
- Choisir une tenue appropriée, permettant de rester sobre et présentable ;
- Faire preuve de politesse, serrer la main des personnes présentes, utiliser le vouvoiement, etc. ;
- Gérer le stress pour ne pas le communiquer aux personnes présentes ;
- Faire part de son intérêt pour le poste à pourvoir.
A la SUITE de l’entretien :
- Effectuer une évaluation personnelle de la manière dont l’entretien s’est déroulé, pour s’améliorer et éventuellement ne pas commettre les mêmes erreurs (s’il y en a eu) ;
- Rester joignable les jours/semaines à venir ;
- Recontacter l’employeur si les délais de réponse sont dépassés ;
- Si la réponse est négative, demander à l’employeur un retour sur l’entretien d’embauche, de façon à connaitre les raisons du refus, toujours dans le but de s’améliorer par la suite ;
- Continuer de postuler pour mettre toutes les chances de son côté et rebondir plus facilement face à l’échec.
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