Annaëlle 13/02: Visuel ok. Un lien problématique La Rencontre des jeunes européens ou European Youth Event dans Découvrir la politique en tant que jeune (erreur 404) => Ju : OK modifié (14/02/24)
Bénévolat ou volontariat
Le bénévolat est l’action d’une personne qui s’engage par choix et sur son temps libre, pour mener un acte non rémunéré au bénéfice d’autrui, d’une cause ou d’un intérêt collectif.
Pour être qualifiée de volontariat, l’activité est exercée :
- Gratuitement et librement, c’est-à-dire qu’elle est pratiquée « sans rémunération, ni obligation » ;
- Au profit d’une ou plusieurs personne(s) autre(s) que soi-même ;
- Dans une organisation à but non lucratif (ASBL, fondation, service public, ONG, etc.), hors du cadre familial et privé ;
- En-dehors de son contrat de travail : l’individu ne peut pas être occupé à la fois comme travailleur rémunéré et comme volontaire pour une même tâche auprès d’un seul employeur. Le bénévolat ne peut pas servir à éviter le paiement des heures supplémentaires.
Qui peut être bénévole ?
Tout le monde peut être volontaire. Cependant, plusieurs dispositions légales, dont la loi sur le volontariat, apportent des précisions concernant certaines catégories de citoyens. Tenant compte de leur situation, ceux-ci doivent effectuer des démarches :
Qui ? | Demandeur d’emploi ou prépensionné | Personne en incapacité de travail | Personne bénéficiant du revenu d’intégration sociale (RIS) | Demandeur d’asile |
Quoi ? | Déclarer son activité via le formulaire C45B à remettre à l’organisme de paiement | Obtenir l’avis positif du médecin conseil | Informer l’assistant social du CPAS | Informer le travailleur social |
Des dispositions particulières existent également pour les personnes étrangères, les mineurs d’âge, les pensionnés, les bénéficiaires d’allocations familiales et les personnes en situation de handicap.
Contrat de volontariat
La relation entre un bénévole et une organisation ne fait pas l’objet d’un contrat, étant donné qu’il n’y a pas d’obligation ni de rémunération.
La loi prévoit que l’organisation transmette certaines informations au volontaire avant qu’il ne commence son activité :
- Le statut de l’organisation, le but désintéressé et, dans certains cas, l’identité des responsables ;
- Les contrats d’assurances qui couvrent l’action du volontaire, en fonction des activités qu’il aura à mener et des risques encourus ;
- Les défraiements éventuels : l’organisation peut proposer le remboursement de certains frais engagés par le volontaire (déplacements, etc.) ;
- Si la future fonction du volontaire l’impose, préciser qu’il doit respecter un devoir de discrétion ou le secret professionnel.
Engagement social
Consacrer une partie de son temps ou de ses biens aux autres est une manière d’exercer sa citoyenneté et de rendre le monde meilleur.
Proche de chez soi, il est possible de s’investir par des actions concrètes, en fonction de ses affinités et compétences.
- Sensibiliser sur le développement durable ou les questions migratoires, accompagner les personnes étrangères dans leurs premiers pas en Belgique, devenir tuteur d’un mineur étranger non-accompagné avec Caritas International ;
- Favoriser le commerce équitable avec Oxfam ;
- Mener des actions de prévention contre l’exploitation sexuelle des enfants, participer à la recherche d’enfants disparus avec Child Focus ;
- Offrir une présence et une écoute téléphonique aux personnes en difficulté avec Télé-Accueil, le Centre de Prévention du Suicide, Brise Le Silence, etc. ;
- Accompagner les enfants dans leurs apprentissages avec les Ecoles de Devoirs ;
- Accueillir un enfant dans la famille et l’aider à grandir en devenant famille d’accueil ;
- Réaliser des projets solidaires avec le Service Citoyen ;
- Distribuer des repas chauds avec les Restos du cœur ;
- Mettre en place des animations dans un mouvement de jeunesse comme les Guides, les Scouts, les Scouts pluralistes, le Patro, les Faucons rouges ;
- Sensibiliser au respect des droits humains et récolter de l’argent pour Amnesty International ;
- Effectuer de petits travaux de réparation et de rénovation dans les logements de personnes démunies avec les Compagnons Dépanneurs ;
- Etc.
D’autres manières de soutenir son prochain existent encore : aide aux démarches administratives, traduction ou interprétation, transport de personnes à mobilité réduite, conseils juridiques, etc.
Engagement pendant les études
Les établissements d’enseignement sont des lieux de socialisation et de citoyenneté dans lesquels il est possible de s’investir.
Ces expériences permettent de développer la confiance en soi, de se constituer un réseau de personnes ayant les mêmes centres d’intérêt et d’apprendre à élaborer un argumentaire de qualité. Autant d’éléments utiles dans la vie personnelle et professionnelle.
En tant que délégué de classe
Généralement élu par les autres étudiants parmi plusieurs candidatures, le délégué est leur porte-parole auprès des autorités académiques ou de la direction.
Son rôle est multiple :
- Ecouter les besoins des étudiants, leurs difficultés et revendications ;
- Rassembler les propositions de solutions ou d’améliorations ;
- Les rapporter aux autorités compétentes concernées et les défendre.
Via le tutorat
Le parrainage est une forme d’accompagnement des étudiants, réalisé par des pairs plus âgés. Dans cette relation d’entraide, les plus expérimentés apportent leur soutien aux plus jeunes sur des points aussi variés que l’intégration, l’apprentissage des codes propres à l’établissement, la méthode de travail, les supports de cours, etc.
Ce tutorat peut être organisé par l’établissement ou par les cercles facultaires. Généralement, la relation qui unit un parrain/une marraine à son filleul s’étend pendant toute la durée des études, voire au-delà.
Dans les associations estudiantines
Dans l’enseignement supérieur, les cercles étudiants permettent de s’engager dans la vie estudiantine.
Il existe différents types d’associations :
- les cercles facultaires rassemblent les étudiants d’une même faculté (Cercle de médecine, de traduction, etc.). Ils peuvent organiser des activités folkloriques et de loisirs (baptêmes étudiants, soirées), publier un journal thématique ou mettre en place des actions de parrainage des étudiants de première année, etc. ;
- les cercles interfacultaires regroupent des étudiants de différentes facultés qui ont un point commun (étudiants étrangers, jeunes entrepreneurs, Erasmus…). Sur le système de la solidarité, les membres s’échangent astuces et bons plans pour faire face aux difficultés qu’ils pourraient rencontrer et partager leurs expériences ;
- les cercles politiques, associés aux principaux partis politiques belges ;
- les cercles socioculturels rassemblent les étudiants autour d’un intérêt ou d’une passion commune (musique, théâtre, aide à l’enfance, féminisme, etc.).
Il existe des cercles étudiants dans les hautes écoles et universités. Ils sont à retrouver sur le site internet de chaque établissement.
Au sein de fédérations étudiantes
Les fédérations étudiantes ont pour mission de représenter les étudiants et de défendre leurs intérêts. Leurs membres sont issus de différents conseils d’étudiants de l’enseignement supérieur (universités, hautes écoles et écoles supérieures des arts).
Au quotidien, elles sont gérées par des étudiants volontaires qui informent leurs pairs de leurs droits, fournissent des aides et informations juridiques et relaient leurs besoins aux autorités compétentes.
La Fédération des Etudiant·es Francophones (FEF) est actuellement le principal organe de représentation syndicale étudiante.
Don de sang et d’organes
Il s’agit littéralement de donner une partie de soi.
Le don de matériel humain (sang, tissus, cellules ou organes.) permet d’aider de nombreux patients à travers des transplantations. Mais il participe également au développement de la recherche sur les maladies et la fabrication de médicaments.
Ces dons peuvent s’effectuer du vivant de la personne ou après son décès.
Engagement humanitaire
Lutter contre les inégalités dans le monde, apporter une aide d’urgence, soutenir les personnes réfugiées ou déplacées, promouvoir les droits de l’enfant, protéger le patrimoine, etc. Autant de nobles causes qui ont besoin de l’appui indispensable des bénévoles.
De nombreuses associations recherchent régulièrement des volontaires : UNICEF, Médecins Sans Frontières, les Compagnons Bâtisseurs, SCI Projets internationaux, JAVVA, Quinoa, REMPART, etc.
Engagement écologique
Il s’agit de s’investir pour la protection et la sauvegarde de l’environnement.
Cela peut passer par des actes quotidiens : utiliser le vélo ou les transports en commun, favoriser l’économie circulaire et la seconde main, limiter ses déchets, cuisiner davantage, consommer moins mais mieux, privilégier les commerces locaux, etc.
Mais il est aussi possible de s’investir en tant que bénévole dans une organisation qui défend la nature et les animaux.
Greenpeace
Greenpeace est un réseau international d’organisations indépendantes qui agissent selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement, la biodiversité et promouvoir la paix. Il s’appuie sur des citoyens engagés, des activistes qui pratiquent la désobéissance civile et participent à des actions pacifiques. Ses thèmes de prédilection : lutte contre la pollution industrielle, protection de la biodiversité, promotion de l’agriculture durable, protection des fonds marins, etc.
WWF
Le WWF (Fonds mondial pour la nature) est une organisation internationale et indépendante de conservation de la nature. Sa mission : lutter contre la dégradation de l’environnement et construire un avenir où l’humain vit en harmonie avec la nature.
Autres moyens de s’investir pour l’environnement
Le site environnement.wallonie.be recense les associations et organismes non gouvernementaux belges de défense de la nature.
Engagement pour la sécurité
Les personnes qui aiment aider les autres et qui apprécient le lien social peuvent s’investir pour favoriser la sécurité des autres. Ainsi, il est possible d’agir en tant que secouriste bénévole (par exemple à la Croix-Rouge) ou encore de promouvoir la sécurité routière auprès des jeunes via les Responsible Young Drivers.
Une autre forme d’engagement pour la sécurité est de choisir un métier dédié à la protection, comme ambulancier, policier ou pompier.
Engagement culturel
L’engagement peut aussi se faire par le partage d’une activité culturelle ou artistique.
On considère qu’il existe 9 arts majeurs : l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique, la littérature, le spectacle vivant (théâtre, cirque, danse, etc.), le cinéma, la photographie et la bande dessinée.
Chacun d’eux permet de s’exprimer, de provoquer le débat et de partager des émotions avec un public. La production culturelle est donc une forme d’investissement personnel. Mais on peut aussi devenir bénévole pour une institution (musée, centre culturel, etc.) ou un festival et aider les équipes dans l’organisation de manifestations artistiques.
En plus, ces expériences permettent d’acquérir de l’expérience dans un domaine et peuvent être valorisables dans le cadre d’une recherche d’emploi par exemple.
La page culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles permet de trouver des stages et missions de bénévolat dans le domaine culturel.
Engagement politique
Voter
Dans notre pays, le vote est un droit et un devoir pour chaque citoyen. On parle de suffrage universel dans la mesure où chacun peut choisir ses représentants sans restriction (quel que soit son statut, ses moyens financiers ou son genre).
En Belgique, le vote est obligatoire. Le fait de ne pas se présenter aux urnes sans justification est passible d’une amende. Cette mesure a pour objectif de permettre à tous les citoyens, même les plus pauvres, de s’exprimer sans subir de pression.
Dans d’autres états (comme la France, par exemple), le vote n’est pas obligatoire, chacun est donc libre de se rendre aux urnes ou non. Mais cette liberté donnée aux citoyens a un revers : le taux de participation étant faible, le résultat des scrutins n’est pas forcément représentatif de l’opinion majoritaire.
Pourtant, le vote est l’arme de la démocratie. Pour les habitants, les élections sont le moyen de faire connaitre leurs opinions sur la manière dont le pays est géré et de choisir leurs représentants pour les années à venir. En fonction des partis et des candidats qui seront désignés, la politique menée sera différente. C’est donc un moyen concret d’agir sur notre mode de vie. Ainsi, le vote est une forme de devoir moral envers la société.
S’engager dans un parti politique
Il est aussi possible de s’investir en devenant membre d’un parti politique ou d’un mouvement de jeunesse politique.
L’objectif est alors de soutenir le développement d’un parti et de marquer son accord par rapport aux idées qu’il défend.
Entre 15 et 35 ans, il est possible d’adhérer à une organisation de jeunesse politique. Ces organisations partagent les mêmes valeurs que les partis politiques et défendent des idées très souvent identiques tout en menant des actions spécifiques. Un des leurs principaux objectifs est d’impliquer les jeunes en politique.
Voici les organisations de jeunesse politique des partis francophones représentés au niveau fédéral :
- COMAC (mouvement étudiant du PTB)
- Défi Jeunes
- écolo j
- Génération Engagée (ex-Jeunes cdH)
- Jeunes MR
- Mouvement des Jeunes Socialistes
Ce type d’engagement peut devenir un tremplin lorsqu’on envisage de faire de la politique son métier.
Faire de la politique un métier
Si l’on souhaite travailler dans le milieu de la politique, il existe plusieurs alternatives :
- Exercer un mandat politique en tant que conseiller communal, parlementaire, sénateur, député, ministre, etc. Généralement, ces personnes ont suivi un parcours politique qui commence par l’investissement dans un parti donné, dont elles vont défendre les idées et valeurs. Elles vont ensuite se présenter aux élections, être élues et gravir les échelons du pouvoir ;
- Devenir politologue, c’est-à-dire avoir un regard extérieur neutre et objectif pour analyser le fonctionnement des institutions, les mécanismes en jeu lors d’une prise de décision, les intervenants lors de négociations internationales, etc. ;
- Travailler dans la fonction publique, dans un cabinet ministériel ou au sein d’un parlement pour assister ou conseiller un politicien, mettre en œuvre la communication du parti, etc.
Découvrir la politique en tant que jeune
Différentes initiatives existent pour initier les jeunes au monde politique et à ses enjeux :
- Le Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation (CPCP) tente de pallier à la méconnaissance du paysage politique belge et européen et de stimuler une participation active des jeunes, à travers des actions dans les écoles par exemple ;
- Un Conseil communal des enfants et des jeunes est organisé dans certaines communes. Il regroupe des enfants de moins de 12 ans (primaire) ou entre 12 et 18 ans (secondaire) et leur permet de disposer d’un espace de parole, de vivre la démocratie au quotidien (via l’élection, la prestation de serment et les débats notamment) et de s’impliquer dans la vie de leur commune par la mise en place de projets liés aux thématiques qui les intéressent ;
- Le Forum des jeunes est l’organe d’avis officiel et de représentation des jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il agit en tant que porte-parole des jeunes âgés de 16 à 30 ans au niveau national et international.
Sa mission est triple :- porter la vision de la jeunesse belge aux décideurs de notre pays et à l’étranger ;
- défendre les idées des jeunes et concrétiser leurs projets ;
- rendre les jeunes acteurs de la société de demain.
- Le Parlement Jeunesse Wallonie-Bruxelles est une simulation parlementaire. Les participants prennent le rôle d’un député ou d’un journaliste pendant 5 jours et suivent le processus d’adoption de 4 décrets fictifs proposés par les ministres (rôles endossés par les membres de l’ asbl organisatrice). Cette expérience est destinée aux francophones âgés de 17 à 26 ans et résidant en Belgique, quel que soit leur statut (étudiant, travailleur, demandeur d’emploi, etc.), qu’ils aient ou non des connaissances en lien avec le domaine.
- La Rencontre des jeunes européens ou European Youth Event réunit, tous les deux ans, des jeunes venant des quatre coins de l’Union européenne avec, comme objectif, de discuter et de partager leurs idées pour l’avenir de l’Europe.
- CIVIX est un regroupement de jeunes ayant pour objectif d’intéresser les jeunes à la politique. Différents projets sont menés, notamment un décryptage hebdomadaire de l’actualité politique belge, de façon neutre, partagé sous la forme d’une newsletter. Un autre projet, Politix, permet de « suivre les promesses faites, de suivre les votes qui ont lieu et d’interagir avec les politiques. »